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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 01:20

 Valls veut que la réforme territoriale –élaborée sur un coin de table, on se demande même si elle n’a pas été jouée au bonneteau- soit adoptée avant la fin de l’année et, comme à son habitude, fanfaronne : « perdre du temps, cela n’a aucun sens », dit-il. Il réagissait au report à une date indéterminée du débat au Sénat parce que la conférence des présidents dudit Sénat a constaté la « méconnaissance » des règles fixées par la loi pour la présentation du projet de loi, comme le résume l’AFP. Le Conseil constitutionnel va être saisi. Pour les sénateurs communistes « l’étude d’impact qui doit obligatoirement accompagner un projet de loi doit comprendre un certain nombre d’éléments et de documents » qui, en l’occurrence, font défaut. Manuel Valls –l’homme qui n’aime pas les Roms, ni d’ailleurs tout ce qui n’est pas blancos- n’aime pas non plus le travail parlementaire.

Le même Valls, décidément, reconnaît que les chiffres du chômage de mai sont « mauvais ». Le premier ministre faisait un commentaire, puisque son ministre du travail refuse désormais de commenter les chiffres parce que cela n’a, pour lui, pas de sens. Merci pour les quelques 500 000 nouveaux chômeurs depuis que François Hollande- l’homme qui allait terrasser le chômage- est président de la République. Et Valls, après avoir dit que les résultats étaient mauvais, a quand même ajouté qu’il fallait se garder de tout « fatalisme ».  On dépasse les 5 millions de chômeurs et le premier ministre nous somme de ne pas être fataliste ! « L’heure est à l’action », harangue-t-il et pour cela il « compte » (ce sont ses termes) « sur les entreprises de France, avec les moyens que nous allons leur donner, la baisse du coût du travail, la baisse de la fiscalité ». Il est temps de dire à Manuel Valls, l’antifataliste, celui qui donne de l’argent aux patrons, qu’il est temps qu’il s’en aille. Depuis deux ans, Monsieur Cinq pour cent et son compère Hollande, n’ont fait qu’aggraver la situation. Qu’ils laissent la place à la gauche.

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