Nicolas Sarkozy est devenu un fervent défenseur des révolutions arabes. C’est pour cela qu’il a choisi de se rendre d’abord en Libye, pas encore totalement débarrassée de Kadhafi et des kadhafistes, dans un pays en guerre civile, bombardé par l’Otan, au côté de David Cameron, le premier ministre britannique et de Bernard-Henri Lévy dont on ne comprend plus très bien s’il est ministre de la guerre, conseiller ou ami du président. Le deuxième pays arabe où s’est rendu Nicolas Sarkozy, c’est le Maroc de Mohammed VI dont on ne sache pas qu’il soit devenu un Eden démocratique. Comme il y a peu en Egypte et en Tunisie, Nicolas Sarkozy choisit les régimes en place, fussent-ils autoritaires…
Grand ami des peuples arabes le président français a ainsi proposé aux Palestiniens un statut d’observateur à l’ONU à condition qu’ils s’engagent à ne pas porter plainte, comme ils en auraient alors le droit, contre Israël devant les juridictions internationales. De Gaulle doit se retourner dans sa tombe.
