Pour réduire la dette, le gouvernement socialiste (PASOK) de Georges Papandreou (1) ne trouve rien de mieux, pour faire rentrer de l'argent, que de privatiser, ouvrir le capital ou céder la participation de l'Etat dans plus de trente sociétés, selon un plan programmé jusqu'en 2013.
Rien que pour l'année en cours le gouvernement prévoit, par exemple, de céder la Banque postale (l'Etat vend les 34% du capital qu'il détient). Idem avec OTE (télécoms), où il cède ses 16%. Même démarche avec les Ports du Pirée et de Salonique (vente des 75% détenus par l'Etat). L'industrie de défense n'y échappe pas, puisque la société EAS (systèmes de défense), détenue à 100% par l'Etat va être cédée à 66%. Ce plan concerne des sociétés et des entreprises dans les domaines de la communication, de l'eau, de la défense, de la loterie, des transports (les chemins de fer), et de l'énergie (gaz).
(1) Le Pasok est revenu au pouvoir après avoir gagné les élections d'octobre 2009 avec 44% des suffrages. Georges Papandreou est, par ailleurs, président de l'Internationale socialiste depuis le 30 juin 2006.
