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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 23:11

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Les constructions de nouvelles habitations pour les colons israéliens en Palestine ont augmenté de 70% dans le premier semestre 2013 en comparaison de la même période en 2012, selon La Paix Maintenant (link). Le gouvernement israélien a annoncé l’autorisation de construction de milliers de logements en Palestine pour les colons depuis l’annonce de la reprise du processus de négociations avec les Palestiniens. Les colonies israéliennes sont illégales au regard du droit international.

 

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Selon La Paix Maintenant la population de colons en Cisjordanie a triplé depuis les accords d’Oslo, il y a vingt ans…

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 19:53

 D’après une dépêche AFP Jean-Luc Mélenchon aurait déclaré, à propos du PCF, lors de la convention de son parti –le PG- sur les élections (municipales et européennes) ce dimanche 13 octobre « les partenaires du Front de gauche ne sont pas le second choix quand les socialistes ne veulent pas de vous ». Il pose encore une fois le problème à l’envers. Il n’y a pas de second choix, il y en a qu’un. Est-ce qu’on peut faire une union qui fasse progresser le mouvement populaire et qui aide les habitants des quartiers et des cités populaires ? Le rapport de forces, si toutes les composantes du Front de gauche avaient tiré dans le même sens, aurait été beaucoup plus favorable aux forces populaires, y compris pour imposer à certaines sections du PS un changement politique.

En jouant d’emblée la politique de la division, Jean-Luc Mélenchon renforce le PS, puisqu’il limite le rapport de forces. Est-ce cela, en dernier ressort, son objectif ?

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 03:16

Il y a en un peu assez des vitupérations de dirigeants du Parti de gauche (PG) à l’égard du PCF. Cela leur rappelle-t-il l’époque où ils étaient dirigeants du parti socialiste ? Le problème avec la position défendue par la direction du PG, c’est qu’elle repose sur des postulats faux. Le PG voudrait que les décisions se prennent d’en haut et soient les mêmes dans toutes les villes. Or, la démocratie c’est d’abord de décider commune par commune de la stratégie à suivre. Le PG, dont les élus l’ont été sous l’étiquette socialiste –et qui n’a, en fait, pas de sortants- devrait savoir qu’il y a des communes où des listes d’union de la gauche existent depuis des décennies. Listes qui ont pu être gagnantes ou perdantes. Démobiliser les électeurs, c’est précisément  leur dire : voilà cela fait vingt ou trente ans que nous faisons l’union et, d’un coup, nous n’en voulons plus. En rappelant, par exemple, que, sur Paris, si Alexis Corbière est un adjoint au maire PS du 12e arrondissement, c’est parce qu’il était candidat socialiste sur la liste Delanoë… Et que jusqu’à preuve du contraire, il n’a pas démissionné. Comment expliquer aujourd’hui qu’il renie la politique qu’il mène depuis 2001 ? Facile dans ce cas de donner des leçons…

Sur le site de débat de Frédéric Taddeï Newring, reproduit sur le blog d’Alexis Corbière, ce dernier déclare : « Pierre Laurent porte un mauvais coup au Front de gauche en proposant que le Parti communiste quitte notre mouvement pendant ces élections à Paris, qui est pourtant l’une des principales vitrines de la vie politique française. » Où a-t-il lu et vu que le PCF quitte le Front de gauche ou le mette entre parenthèses ? A moins de penser que c’est le PG qui détermine, seul, qui a le droit de se revendiquer du Front de gauche...

On peut dire, par contre, que c’est le PG qui porte la responsabilité d’une éventuelle rupture en exigeant que tout le monde se rallie à sa position. C’est déjà ce qui avait été fait avec la candidature Mélenchon à la présidentielle annoncée par le PG (qui n’a fait voter que sur un seul candidat, rappelons-le) qui n’a jamais déclaré qu’il retirerait cette candidature si les autres formations politiques membres du FG avaient choisi quelqu’un d’autre… 

Alexis Corbière et ses camarades continuent à faire comme s’ils n’avaient jamais été membres du PS et, à ce titre, co-responsables de la politique de ce parti au moins jusqu’au référendum sur le TCE en 2005,  et des dégâts qu’elle a fait à gauche. Mélenchon – sénateur socialiste pendant 18 ans- avait bien, par exemple, appeler à voter oui à Maastricht. Preuve que l’on peut commettre des erreurs et … recommencer à en faire.

Corbière et les dirigeants du PG parlent de « listes autonomes », ce qui ne veut rien dire. Une autonomie signifie une dépendance. Les communistes sont indépendants. Quand on présente une liste opposée à d’autres, on est forcément indépendant et pas autonome, ce qui suppute une sujétion.

Bien sur, faire l’union depuis des années peut être remis en question quand il n’y a pas la volonté politique chez nos alliés éventuels à se prononcer sur les politiques d’austérité et d’autres. C’est donc d’abord un combat politique, qui n’est pas le même d’une commune à l’autre. Et ce combat politique est positif, il vise à unir, pas à diviser. Penser le contraire, c’est avoir une vision purement administrative de la politique.

Le repli sur soi proposé par le PG donne une image volontairement étriquée du FG. A cet égard l’adhésion d’un groupuscule comme la Gauche anticapitaliste n’a certainement pas aidé à l’idée d’un élargissement du Front de gauche. Elle le rabougrit (1).

L’objectif à ces municipales n’est pas de se compter, il est d’élargir les points d’appui pour les milieux populaires. C’est ce que fait semblant de ne pas comprendre le PG. Qui plus est, avec des arguments tels que l’on peut se demander si le PCF n’a pas à faire face à deux partis socialistes : le PS et le PG…

Quant à Martine Billard, pas avare non plus de critiques acerbes contre le PCF, rappelons qu’elle a été élue députée pendant deux mandats grâce au bon vouloir du PS (là sans essayer d’être autonome…) et que son résultat sous les couleurs du FG lors des dernières législatives n’a pas été fulgurant, preuve de l’incapacité de gagner en influence sur son ancien électorat. (Cela est aussi vrai des sortants socialistes passés au PG lors des cantonales et qui se présentaient sous l’étiquette FG. Ils ont été incapables d’avoir la moindre influence sur leur ancien électorat- à la différence du député Marc Dolez, réélu haut la main en 2012 et qui a quitté le PG ensuite en désaccord avec son sectarisme politique).

Le PG joue un jeu dangereux. Il sait qu’il est incapable de faire un score seul aux municipales, ce qui l’amène à faire un chantage à l’avenir du FG. Au lieu de forcer les socialistes à l’union, -d’essayer de changer le rapport de forces politique- sur une base claire, il renforce, de fait, l’argument désastreux du vote utile. En clair, il appelle à conforter le PS…

 

(1)  Sans parler de la campagne menée alors qu’ils étaient au NPA par les tenants de cette tendance contre Philippe Poutou. Or, aujourd’hui le NPA a une existence tandis que la Gauche anticapitaliste n’existe pas en terme d’influence politique ,d’où sa volonté de se rattacher à quelque chose d’existant.

 

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 08:18

Carte-Jalud-02.pngDes colons juifs ont mis le feu à des terres agricoles palestiniennes près de Naplouse mercredi dernier et attaqué des élèves d’une école de Qayrut, a déclaré un responsable de l’autorité palestinienne Ghassan Daghlas. Ils ont tenté d’investir le village mais ont été repoussés par les habitants. Les colons venaient de Shilo et ont incendié notamment des oliveraies du Mont Jalud. Le village de Jalud a cette particularité d’être entouré de colonies et les fermiers palestiniens doivent demander l’autorisation à l’armée pour pouvoir aller sur leurs terres quelques jours dans l’année.

2013-10-10

Photo de l'agence palestinienne Wafa, publiée sur le site du maki (parti communiste d'Israël)

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 14:50

Je ne sais pas de quoi va mourir Michèle Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées. Cela fait longtemps que l’on sait que l’on ne meurt pas de bêtises. Michèle Delaunay est une twiteuse. Elle tweete donc et cela donne à propos de la mort de Patrice Chéreau : « Mort de Patrice Chéreau d’un cancer du poumon. N’est-ce pas la cigarette qu’il faudrait vendre en pharmacie et fermer dans le coffre à toxiques ? » Je ne sais pas ce que boit la ministre. On suppose qu’elle ne fume pas de tabac… Quant au reste! Je ne sais pas ce que mange la ministre. Aimerait-elle qu’on aille fouiller dans son assiette pour voir ce qu’elle risque chaque matin, chaque midi, chaque soir ?

Ces gens-là, qui veulent faire le bonheur des gens à leur place, nous glacent le sang. La société dont ils rêvent, c’est une société aseptisée, sous contrôle, sans joie (mais avec beaucoup de peine). Que dit-elle encore après que son tweet a suscité nombre de commentaires : « je suis révoltée que l’on meure encore de cette arme de destruction massive ». Les morts d’Hiroshima et de Nagasaki, les gazés à l’arme chimique du Kurdistan ou de Syrie, les Vietnamiens victimes de l’agent orange balancé par las Américains apprécieront la comparaison stupide.

L’intégrisme n’est pas que religieux. Les intégristes de la pureté s’expriment encore. Il est plus que temps, pour la Ministre, d’arrêter. Et avant que l’on meure, de nous laisser vivre.

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 00:28

Le Front républicain est une mauvaise expression qui, de fait, renforce le Front national en en faisant le seul opposant au système. Cette expression a été reprise dans les années 90, alors qu’elle désignait auparavant une véritable force politique qui était l’alliance d’une partie de la droite et du parti socialiste. C’est cette coalition de Guy Mollet à Jacques Chaban-Delmas en passant par François Mitterrand qui fut amenée au pouvoir en 1956, théoriquement élue pour mettre fin à la guerre d’Algérie et qui l’amplifia notamment avec le vote des pouvoirs spéciaux.

Dans Le Parisien de ce mardi 8 octobre, l’expert en communication Denis Pingaud estime que les « électeurs de gauche » ne comprennent plus la politique gouvernementale. C’est exactement l’inverse, ils ne la comprennent que trop bien. C’est une politique uniquement attentive aux desiderata du Medef. Les rodomontades à propos du redressement productif n’y peuvent mais.

« Pour éviter un nouveau 21 avril en 2017, François Hollande devra non seulement démontrer la pertinence de sa politique mais, surtout, créer une relation d’empathie avec les Français qui lui fait aujourd’hui défaut », estime l’expert. Il ne s’agit évidemment pas de démontrer la pertinence d’une politique, mais de voir clairement quels intérêts le gouvernement Ayrault-Duflot-Montebourg défend. Les électeurs et les électrices voient bien que le changement n’existe plus, si ce n’est dans une aggravation de la politique économique et sociale. Il faudra bien qu’un jour les experts en tout genre comprennent que le fond de la politique est justement… politique et non pas de créer de l’empathie sur un personnage.

 

A Brignoles, l’abstention n’a cessé de progresser au cours des trois scrutins des cantonales en deux ans et demi, passant de 56,8% à 66,6%. Le score du PCF s’affaisse cette fois, par rapport aux inscrits (13,3% en 2011 ; 15,08% en 2012 ; 4,87% en 2013) alors qu’EELV obtient 3% (ce qui fait un total pour la gauche de 8%, en recul de 7 points sur 2012). L’UMP, pour sa part, n’a cesser de chuter (11,4% ; 9,6% et 6,94%) tandis que le FN reste dans les mêmes eaux (13,91% ; 13,29% ; 13,49%) mais le total extrême-droite avec une candidature dissidente monte à 16,5% lors de ce dernier scrutin.

L’affaissement du PC n’est pas du qu’à la présence d’Europe Ecologie les Verts. Même si ces derniers portent une lourde part de responsabilité.S’il y avait eu candidature commune –et en admettant que les voix des deux formations se soient mathématiquement additionnées- le candidat de gauche se serait retrouvé devant l’UMP et de toute façon la candidature commune, dans ce cas là, aurait créé une dynamique.. (En 2011 la candidate écolo avait réalisé près de 5% des inscrits, il y a donc aussi recul de sa part.)

Le Front de gauche paye sans doute la division de la gauche au plan local, mais aussi les incertitudes qui pèsent sur la stratégie municipale et notamment sur l’empressement du Parti de gauche à se poser partout en première ligne. Le soutien appuyé d’Harlem Désir au nouveau candidat Front de gauche a pu sans doute créer aussi de la confusion. Surtout, une troisième élection en si peu de temps n’a guère incité les électeurs communistes à voter.

Dans Le Figaro de ce mardi 8 octobre Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire du PS, note que « les extrêmes, en particulier le Front national, mobilisent leurs troupes ». Qu’est ce que cela veut dire ? Qu’il y aurait, à gauche, un pendant à l’extrême-droite ?

Solution toute trouvée chez le perdant de la course au premier secrétariat du PS : « il faudra aussi faire en sorte de rassembler les gauches et les écologistes au premier tour des élections à venir ». Ben voyons… Le FN permet de donner un blanc seing au PS, blanc seing qui renforce lui aussi le FN.

L’union ne peut se faire que sur la base d’un programme construit avec l’ensemble de la population, sur un projet, dans lequel des socialistes peuvent se retrouver, de résistance à l’austérité et d’alternatives.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 23:31

joukov.pngJe ne sais pas ce que vaut le livre Joukov, l’homme qui a vaincu Hitler de Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri, qui vient de sortir chez  Perrin. Mais ce qu’on peut dire c’est que le critique du Figaro (1), Paul-François Paoli, y va au sabre d’abordage. Evidemment, le parti communiste soviétique était « en pleine panique », « Staline, dit-on, est au bout du rouleau » - lorsque les troupes allemandes approchent de Moscou… Et là le coup de pied de l’âne : « Le chef communiste français Thorez prend la fuite, c’est décidemment une habitude. »  Au Figaro, l’anticommunisme obsessionnel est aussi, décidemment, une habitude.. Selon le critique du quotidien conservateur, les auteurs dans leur livre montreraient la fragilité de l’Etat soviétique « qui craignait son propre peuple »… Pourtant, dans les territoires de l’ouest, occupés par les troupes du Reich, les partisans soviétiques menèrent une guerre sans merci contre les troupes d’occupation. Et ces guérillas étaient armés. Les peuples soviétiques se sont battus, y compris dans les territoires perdus au début de la guerre. Motus et bouche cousue là dessus.  Le critique du Figaro parle de la « folie racialiste », de Hitler qui l’empêcha de s’appuyer sur les nationalismes ukrainiens. En gros, si Hitler a perdu, c’est de sa faute. Mais surtout l’éminent publiciste parle des deux millions d’Allemandes qui furent violées par des soldats russes « ivres de haine et de vodka », quand les troupes de Joukov entrèrent en Allemagne. « Cruauté massive à laquelle Joukov ne trouvera rien à redire ». Oui, il y a eu des crimes menés par l’armée libératrice. Il faut le dire et le dénoncer. Mais pourquoi pas un mot sur les massacres commis par les nazis dans les territoires occupés ? sur les Eisatzgruppen de sinistre mémoire ? sur les vingt millions de Soviétiques  morts pendant cette guerre, pour défendre leur pays, certes, mais aussi pour la liberté du monde ? La peur –et la haine- du peuple est une constante chez certains. Les personnalités comptent, certes. Les personnalités comme Joukov, comme Staline , comme Khrouchtchev… Mais sans le peuple, les personnalités ne sont que des individualités sans pouvoir. La grande force du socialisme soviétique, c'est que, malgré les crimes de Staline, l'élan de la révolution et la mobilisation des peuples sauvèrent aussi l'idéal révolutionnaire.

(1) Figaro, jeudi 19 septembre 2013

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 22:01

Condensé de lutte de classes et de dignité. Les salarié-e-s des sous-traitants du groupe Hyatt qui se battent pour leurs droits, à Paris, rue de la Paix.  (Le reportage sur le site de la NVO) link et/ou directement la vidéo réalisée par l'équipe du site: link

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 00:13

 


 
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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 15:06

Bartelone, on le sait, n’aime pas les communistes. Ou plutôt il les aime tant qu’il voudrait qu’ils prennent des vacances et lâchent toutes les municipalités de Seine-Saint-Denis. Mais comme son camarade de Parti, Manuel Valls, il n’aime pas les Roms, non plus. Et cela lui permet de tancer vertement la commissaire européenne Viviane Reading qui a eu le tort, à ses yeux, de critiquer la politique française vis-à-vis des Roms. Cela donne de la part du président de l’Assemblée nationale (1) cette formule-choc : « Elle est tout ce qui nous amène à ne plus aimer l’Europe. L’Europe, ce ne peut être l’Europe des pères ou des mères fouettards ». En prime, cette phrase qu’utilisent tous les démagogues de la planète : elle « devrait venir sur le terrain et voir ce qui ne marche pas dans les décisions qui ont été prises par l’Europe. » Bartelone, rappelons-le, venait d’être interrogé sur les mesures prises contre les Roms. Le tableau est complet: un coup contre les Roms (le soutien à Valls ne peut être autre chose que cela), un brin de démagogie antieuropéenne de bas étage. Il y a d’autres critiques à faire, beaucoup plus fondamentales, de cette Europe du capital. Mais un petit coup de menton avant les municipales, cela doit faire du bien.

Un autre qui ne fait pas dans la dentelle c’est Arnaud Montebourg… qui sans prendre frontalement, si je puis dire, la défense de Valls a quand même cette envolée : « qu’est-ce qui se passe sur le terrain ? Une exaspération considérable ! », « il y a des campements illicites, des occupations sans droit ni titre, des problèmes sanitaires, des problèmes de délinquance, et je voudrais dire que le ministre de l’Intérieur Manuel Valls n’a pas la tâche facile ».

On ne demande pas à un ministre d’avoir une tâche facile. De toute façon, Manuel Valls a toujours dit la même chose, qu’on se souvienne de ses propos sur le manque de Blancs sur un marché de sa ville.

Ce qui est répugnant dans ces attaques contre les Roms en général, c’est cette volonté d’en faire des boucs émissaires et un argument électoral. Selon tous les experts, il y aurait environ 20 000 Roms de Bulgarie et de Roumanie en France. Ce n’est ni l’invasion, ni le raz-de-marée dont se prévalent nos ministres et autres édiles de droite et socialistes.

(1)  Interrogé sur Europe1, vendredi 27 septembre 2013

(2)  Interrogé sur RTL, vendredi 27 septembre 2013

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